Biographie

Artiste français, vit et travaille à Clermont-Ferrand.
Bruno Planade défend ses convictions nourries par ses formations en design textile, numérique et art pictural.

Riche d’une école de Stylisme de mode à Paris et d’un passage à l’École nationale supérieure d’art de Limoges, Bruno Planade est très tôt immergé dans des projets artistiques variés mêlant mode, design, musique, écriture, puis Internet, confrontant sa créativité à de multiples supports.

Il collabore, en 1995, à Limoges, avec la société Ko and Co, entreprise familiale du créateur Jean-Charles de Castelbajac, et découvre de nouveaux supports créatifs (mobiliers, luminaires, tapis…).

A Clermont-Ferrand, où il vit depuis l’année 2000, il se passionne pour le design numérique et les couleurs créées par les lumières des écrans et leurs innombrables combinaisons. En agences de communication, il réalise de nombreuses interfaces et illustrations de projets digitaux.

En 2014, Bruno Planade se consacre aux techniques de créativité qu’il enseigne à l’Université de Clermont d’Auvergne, en quête d’un nouvel abécédaire graphique et réinvente sa sensibilité en peinture.

« Je ressens donc je peins ! »

« J’ai d’abord mis mon art au service des industries (textile, meuble…) puis en agences de communication et digitale avant d’oser exprimer mes ressentis ».

Il crée dès lors ses propres outils, préférant aux pinceaux d’art les couteaux à enduire d’un maçon, les spatules d’un plâtrier ou les balais de nettoyage ; il aime à détourner les outils d’autres savoir-faire jusqu’à emprunter leurs gestuelles.
Arc-bouté à la pratique du danseur, il choisit le corps comme médium pour sa capacité à expliciter l’énergie profonde d’une œuvre et le mouvement.

Bombardée quotidiennement d’images, de couleurs et de sigles, notre animalité est confrontée à d’innombrables représentations avec l’addiction de passer rapidement de l’une à l’autre.

Ce trop-plein de visuels mêlé à l’intensité d’une vie moderne prend forme par des expressions passionnées inscrites dans une spontanéité de mouvements.

« L’art abstrait est une pelote de laine : nous ne cessons de tirer ce fil qui nous mène d’incroyables découvertes en merveilleuses découvertes ».

French artist, lives and works in Clermont-Ferrand.
Bruno Planade defends his convictions fed by his training in textile design, digital design and pictorial art.

With a fashion design school in Paris and a stint at the École nationale supérieure d’art de Limoges, Bruno Planade was immersed from an early age in various artistic projects mixing fashion, design, music, writing and then the Internet, confronting his creativity with multiple media.

In 1995, in Limoges, he collaborated with Ko and Co, a family business of the designer Jean-Charles de Castelbajac, and discovered new creative media (furniture, lighting, carpets…).

In Clermont-Ferrand, where he has been living since 2000, he is passionate about digital design and the colours created by screen lights and their countless combinations. In communication agencies, he creates numerous interfaces and illustrations for digital projects.

In 2014, Bruno Planade devotes himself to creativity techniques that he teaches at the University of Clermont d’Auvergne, in search of a new graphic alphabet and reinvents his sensibility in painting.

« I feel therefore I paint! »

« I first put my art at the service of industries (textile, furniture…) then in communication and digital agencies before daring to express my feelings ».

From then on, he creates his own tools, preferring a mason’s coating knife, a plasterer’s spatula or cleaning brushes to art brushes; he likes to divert the tools from other know-how to the point of borrowing their gestures.
He likes to divert tools from other skills to the point of borrowing their gestures. As an abutment to the practice of dance, he chooses the body as a medium for its ability to make explicit the deep energy of a work and the movement.

Bombarded daily with images, colours and acronyms, our animality is confronted with innumerable representations with the addiction of moving quickly from one to the other.

This overflow of visuals mixed with the intensity of modern life takes shape through passionate expressions inscribed in a spontaneity of movement.

« Abstract art is a ball of wool: we never stop pulling this thread that leads us from incredible discoveries to marvellous ones ».

Crédit photo : © Enzo Habrial – Clfd Capture